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A year at the University of Birmingham

14 septembre 2008

9- Pour finir

Et voilà, après tout ça, une fois rentré(e), vous n’aurez plus qu’à vous lamenter sur le fait que cette année est passée trop vite et que vous auriez voulu en profiter encore plus…La réadaptation, en plus de ça, est parfois assez « violente »... Mais si vous en profitez bien et tirez le meilleur parti de vos quelques mois, vous verrez que c’est une expérience enrichissante sur bien des aspects, tant sur le court que sur le long terme.

J’espère que cette présentation sera utile, à son petit niveau, et qu’elle aidera les futurs candidats erasmus dans leurs interrogations et leur démarches. Essayez de la compléter (postez des commentaires ou envoyez moi un mail) si vous trouvez que des éléments font défaut, ou que d’autres sont incomplets ou incorrects (rafraichir les liens internet par exemple).

           Dossier réalisé par : fabricelonne@hotmail.com

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14 septembre 2008

8- Le coût total

Au cas où auriez la bonne idée de prévoir un petit pécule avant votre départ, voici quelques pistes qui vous aideront à vous organiser. Sachez qu’une fois sur place, il est facile avec un peu de volonté, de trouver du travail (cf. au Guild : job-zone) et donc d’arrondir les fins de mois ou fin de séjour. Evidement, tout dépend de votre train de vie et de vos habitudes mais, à titre d’exemple, voici approximativement ce qu’il faut compter.

(1)La nourriture :

Tout dépend si vous allez à Sainsbury’s, qualité, ou Aldi, discount. En gros, le budget journalier va de 3 ( !) à 6-7 euros, si vous mangez comme deux. Comptez donc environ 150 euros par mois.

(2)Le loyer :

Ici aussi, c’est pas donné puisqu’en moyenne le loyer doit avoisiner les £40 par semaine, soit un peu moins de 300 euros par mois par personne. Vous ne payerez pas forcement plus cher si vous êtes plus nombreux, le prix dépendra surtout de l’état du logement et de la proximité avec la fac. Les prix sont cependant assez homogènes.

(3)Les charges :

Parfois, elles sont incluses dans le loyer, en totalité ou en partie. Sinon, comptez 10 à 20% du loyer. A titre d’exemple, pour une maison avec chauffage au gaz et une cuisinière + lave-linge électrique nous payions, par mois et par personne, 10 à 15£ pour le gaz et £5 pour l’électricité. Restent l’eau et le téléphone, ce dernier est à peu près au même prix qu’en France. Pour les appels internationaux, il est intéressant d’acheter des cartes pré-payées pour appels internationaux (type Mango ou chépakwa). Il faut alors composer un numéro facturé au tarif local et, en sus, payer de l’ordre de quelques pennies la minute, débités de la carte. Malgré quelques dysfonctionnements, c’est très pratique (remarque : attention, ces cartes proposent souvent deux numéros : un numéro complètement gratuit mais très cher sur ce qui est débité de la carte, et un autre numéro, local, beaucoup plus avantageux, mais qui est facturé au tarif local en plus de ce qui est débité de la carte ; ne vous trompez pas).

(4)Les sorties :

Là encore, tout dépend de vous. Une « grosse » soirée (en boîte) est assez chère, sinon, les autres sont rarement gratuites mais rarement plus de 3 ou 4 livres. Il faut éventuellement rajouter le bus ou le taxi. Pour ceux que ça intéresse, l’alcool est très cher, sauf dans les pubs, voir ci-dessus. Les restos sont légèrement plus chers et légèrement moins bons qu’en France (quoi que je ne les ai pas tous fait...).

(5)Les voyages :

Vous pourrez facilement bouger que ce soit pour des week-ends ou pour plus longtemps. Les week-ends vous reviendront à plus de £10 pour le bus ou le train et environ le même prix pour une auberge de jeunesse, soit des week-ends sympas à partir de £40, à condition de s’organiser…

(6)Les bourses :

Les bourses de l’union européenne (ou du conseil régional) et de l’éducation nationale vous fourniront si vous y avez droit une aide non négligeable, même si celle du ministère n’arrive qu’après votre retour. Elles sont de l’ordre de 1500 euros, voire un peu plus.

           Sinon, comptez que vous aurez au moins besoin de quelque chose comme 600 euros par mois, et un peu plus si vous voulez pouvoir en profiter un peu plus que le minimum. Avec les bourses, en travaillant l’été d’avant (et éventuellement pendant votre séjour) et avec l’aide bienveillante de vos parents (je vous le souhaite), vous pourrez y arriver.

14 septembre 2008

7- Retour en France

Essayez surtout de vous ORGANISER. C’est vital, faute de quoi vous allez raquer le prix fort pour ramener vos affaires ou, au pire, les laisser sur place. Plusieurs conseils donc, que l’expérience me pousse à formuler :

- Si vous rentrez dans le courant de l’année, comme à Noël ou à Pâques par exemple, emmenez et ramenez les affaires dont vous n’aurez plus besoin (affaires d’hiver/d’été, etc.) et essayez de laisser le « minimum vital » , une mini-chaîne, quelques fringues, les draps, enfin, vous verrez…

- Vous devrez aussi choisir le moyen de transport : si vous avez une voiture ou connaissez du monde qui en a une, c’est parfait (si vous avez confiance et s’ils peuvent ou veulent vous aider). Si vous prenez l’avion, vous serez limité à un ou deux bagages et 30 kg au maximum (une grosse valise bien lourde, qui demande une pause tous les 20 mètres, pour vous donner une idée). Cela limite la marge de manœuvre même si l’avion est très pratique et pas forcement plus cher…Renseignez vous auprès des compagnies aériennes comme Ryanair (elle atterrit à Biarritz) ou Buzz (Bordeaux) voire Easyjet, Virgin, Go, etc. (des lignes sont fréquement créées). Si vous réservez à l’avance, vous bénéficierez de tarifs très avantageux.

- Si vous avez vraiment trop d’affaires et que vous ne pouvez pas les envoyer, vous pouvez prendre le bus…bon courage à vous. En plus, c’est pas forcément moins cher. Tant qu’à faire, prenez plutôt le train, même si les changements sont un peu dissuasifs, surtout avec toutes vos affaires…

14 septembre 2008

6- La ville de Birmingham

Située dans le comté des West Midlands, Birmingham est une ville industrielle. Rien à voir donc avec Cambridge puisque cette région est un ancien centre industriel ayant connu pas mal de mutations et les problèmes qui vont avec. Malgré cela, la ville reste assez dynamique et importante, notamment de part sa taille (c’est la 2ème plus importante d’Angleterre). Pour tout ce qui touche aux sorties (théâtre, cinéma, pubs-clubs...), voir ci-dessus. Ci-après, une présentation des différents centres de la ville.

(1)Autour de la fac

Selly oak: c’est le quartier étudiant mais vous y trouvez tout le nécessaire, sur le campus ou en dehors, pour l’équipement, la nourriture, les restos, les banques. Des briques rouges partout et 99% d’étudiants, donc assez convivial.

Edgbaston: juste à côté. C’est moins étudiant et plus middle voir upper class, il suffit de faire un tour pour en être convaincu.

Birmingham Botanical Gardens and Glasshouses est un jardin botanique (vous aviez deviné, j’espère...), pas très loin de Selly Oak qui vous sera très bénéfique si le temps anglais vous tape sur les nerfs. Il comporte de nombreuses plantes tropicales, assez hallucinantes par la taille et les formes…

(2)City centre

En 2000, Birmingham connaissait une reconstruction complète d’une grande partie du centre ville (the Bull Ring), ce qui passait presque inaperçu tant l’architecture était insignifiante (style  « après-guerre »). Gageons que cette restructuration apportera un peu d’harmonie au « city centre ». Vous avez deviné, il est aisé de ne pas se déplacer vers le centre et de rester tranquillement à Selly Oak, surtout qu’il faut prendre le bus, etc., etc. Il serait cependant dommage de ne pas en profiter car il est très vivant et si vous êtes un brin fureteur, vous trouverez votre compte. Il y a de bonnes boutiques spécialisés, comme des disquaires, ou des magasins de vêtements ou des arcades sympas. Il y a aussi de grands centres commerciaux comme les Pavillions ou le Mailbox.

Vous trouverez aussi quelques parcs mais rien de vraiment exceptionnel (contrairement à Londres par exemple). Le Jewellery quarter, quant à lui, donne une idée de l’histoire de l’industrie à Birmingham mais ici aussi, l’intérêt est relativement limité (pour ce que j’en ai vu en tout cas) ; un musée est dédié à cette période, dans le Smith and Pepper factory (ancienne fabrique de bijoux). Vous trouverez aussi un musée National Sea Life Centre, qui est apparemment très intéressant.

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Mes préférences personnelles…le Rags market, marché aux puces, pas forcement incroyable mais sympathique…L’Electric cinema, si vous aimez le cinéma d’auteur ou indépendant et les vieux films, c’est un peu l’équivalent du Jean Vigo à Bordeaux ou de l’Utopia. Sinon, au Arcadian Centre ou sur Broad street, l’UGC. Il y a quelques quartiers singuliers, comme le quartier asiatique qui jouxte le ‘arcadian centre’. Le centre est parfait pour faire son shopping. Les canaux de Brindley Place sont un agréable parcours de ballade…

(3) Les transports

Depuis Selly Oak vers le centre vous prenez la ligne 61-62-63 sur Bristol road ou le 21 ou 44 sur Harborne lane ou Vincent drive, pour lequel vous pouvez obtenir une carte gratuite auprès de la fac, à Housing services (staff building) . Pour un plan + horaires : disponibles au Guild –à coté de jobzone-. Après une fois dans le centre, tout est à plus ou moins 20 minutes mais il existe pas mal de bus. Ceux-ci sont chers (£1 par trajet, £10.50 pour une semaine ou £5.75 off-peak –périodes basses de la journée- ou vous pouvez acheter une carte, au prix également prohibitif, £88 pour un trimestre…). Cela dit, vous n’aurez pas trop le choix. La principale compagnie est Travel West Midlands qui a obtenu une licence d’exploitation auprès de Centro, qui est l’autorité en charge des transports dans les West midlands.

L’alternative est le taxi, assez développé en Angleterre, qui sera surtout utile pour les trajets après minuit (bien qu’il existerait des bus de nuit.. ?) ou ceux avec des bagages pleins les bras.

Pour les longs trajets, vous pouvez prendre soit le bus (National express, qui a un guichet au box-office au guild et propose une carte de réduction à l’année : renseignez vous au Box-Office du guild pour connaître les réductions car si vous prennez souvent le bus, c’est assez intéressant : £20 A/R B’ham-Londres) soit le train : voir aux stations de train –university station ou selly oak station- pour acheter des tickets pour les West Midlands (la région autour de B’ham -carte ci dessous pour vous faire une idée) ou bien dans le centre, à la gare centrale de New Street, pour de plus longs trajets. Si vous prenez votre ticket assez tôt, vous bénéficierez de tarifs très intéressants (concurrence oblige –A/R à Edinburgh pour £17…he, he-). Et c’est toujours plus rapide et confortable que le bus.

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14 septembre 2008

5- La langue

C’est un des autres apports majeurs d’un séjour Erasmus. Même s’il me paraît difficile de pouvoir être totalement bilingue en 8 ou 9 mois, vous pourrez vous prévaloir de parler couramment anglais à votre retour (au moins sur un CV, ce qui n’est pas la moindre des choses, il suffit de regarder des annonces pour s’en convaincre). Il est facile, même au bout de quelques mois, de comprendre la quasi-totalité des exposés oraux (comme les cours) ou du journal télévisé. Le problème se pose plus pour comprendre les jeunes parler entre eux…vu l’argot, la vitesse d’élocution et le peu de cas que font les anglais pour vos problèmes de compréhension, il est assez désespérant, au début tout au moins, de ne pas comprendre un mot de la discussion. Mais avec du courage et éventuellement du travail, rien n’est impossible, surtout si vous êtes amenés à fréquenter souvent des anglophones. Comptez environ 1 ou 2 mois pour les cours, 3 ou 4 pour la télévision ou le téléphone et un peu plus pour comprendre une conversation entre anglais dans la rue.

Tout dépend évidemment de votre niveau à l’origine. Avec un bon niveau, vous serez quand même paumé au début (c’est à dire : rien comprendre…) mais vous serez plus rapidement à l’aise ; sinon, accrochez vous, ça vient tôt ou tard et vous serez surpris de réaliser un jour que vous comprenez tout (ou presque…). En fait, le champ immense couvert par la langue occulte les progrès réalisés mais si vous considérez les progrès que vous avez faits, les réflexes acquis et la désinhibition qui vous caractérisera bientôt, vous verrez que, si, si, vous êtes bien meilleur qu’avant.

Après ça, à vous les bouquins, revues et journaux en anglais (« Financial Times s’il vous plaît », la classe…), les paroles de musiques, les films, etc. Surtout, vous aurez peut-être l’envie d’entretenir cet acquis, ce qui est beaucoup plus facile quand on a acquis une base solide. En outre, vous pouvez à votre retour ou dans l’année passer le TOEFL ou le Cambridge Certificate, ce qui constitue toujours une bonne référence.

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14 septembre 2008

4- Les loisirs

(1)Les rencontres

Chaque année, il y a plus de 3000 étudiants étrangers de plus de 100 pays différents. Vous vous apercevrez rapidement du caractère cosmopolite de la fac et notamment au niveau des nations européennes : beaucoup d’allemands, d’espagnols, d’italiens, de scandinaves, etc. C’est évidemment un des points centraux du séjour Erasmus ; si vous aimez rencontrer des gens et des mentalités différents, si vous aimez les échanges, il est facile de trouver son bonheur au milieu d’autant de personnes d’origines aussi variées. D’ailleurs, il y a fort à parier qu’une certaine partie de vos amis soient des non-anglais, ces derniers étant à mon sens moins ouverts aux échanges que les autres étudiants, surtout si votre anglais n’est pas excellent (enfin, ils n’y peuvent rien, ce sont des insulaires après tout…). L’induction course est à ce propos un bon point de départ, vu que vous serez amenés à revoir un peu les mêmes visages toute l’année.

Dans un second temps, l’usage veut que les étudiants organisent des « house parties ». Essayez de vous faire inviter ou, tout simplement, d’être au courant, vu que vient qui veut…Souvent, les house parties d’étudiants étrangers se passent très bien, pas de vols, pas (ou peu) de casse ni d’embrouilles, c’est bon esprit, tout le monde a le sourire et l’on fait - dans une ambiance pareille c’est facile - de bonnes rencontres. On a l’impression que personne ne se connaît vraiment mais que tout le monde discute avec tout le monde le plus naturellement du monde. Je crois que ce sont ces soirées de début et de fin d’année universitaire qui me rendent le plus nostalgique…N’ayez pas peur donc de vous « incruster », vous serez souvent le bienvenu et pourrez vous intégrer facilement, sauf soirée « VIP » ou mauvais esprit caractérisé, bien sûr. De même, si vous avez la volonté et à condition de prévoir et d’anticiper un minimum, vous pouvez organiser votre soirée. Après ça, bien sûr, on vous connaît comme le loup blanc ! Cela dit, il n’y a pas que dans l’alcool que se font les rencontres…le sport aussi vous permettra de rencontrer pas mal de monde et notamment des anglais :

(2)Le sport

-à la fac                                    

image001 Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour faire du sport à la fac. C’est au Munrow center qu’il vous faudra vous renseigner. Il y a des salles omnisports, une piscine (pas top…), une salle de gym et de musculation, des courts de squash, un café bar. Il y a aussi une piste d’athlétisme, des terrains de hockey sur gazon, où sont organisés des matchs de foot (voir internal students office au guild), un terrain de rugby et des courts de tennis.

Les programmes proposés sont « active lifestyle » pour tous les niveaux mais surtout en loisirs (pas donnés quand même) et pour ceux qui veulent faire de la compétition, des compétitions « intra-mural », c’est à dire avec votre département contre les autres départements de la fac, ou encore « athletic union » pour représenter la fac dans les compétitions BUSA. Profitez des premières semaines (cf.fresher’s week) pour vous renseigner si vous avez envie de vous entraîner et/ou jouer dans une équipe et trouver le niveau qui vous correspond.

-en dehors de la fac

Vous pouvez toujours trouver des clubs en dehors de la fac. Il y a une piscine à Selly Oak (Tiverton Road) avec une salle de gym, des clubs de rugby un peu partout (Harborne…), plus ou moins chers. En revanche, peu de clubs de tennis a priori, voyez de préférence à la fac, l’équipe 1 ayant un partenariat avec le Edgbaston Priori Club, un super club en termes d’infrastructures). 

(3)Les arts

La fac a un département “arts” avec un orchestre et une chorale, qui se produisent au cours de l’année (vous pouvez vous inscrire apparemment…). Le bâtiment Barber Institute of fine arts dispose d’une galerie d’art, avec des œuvres de Bellini, Veronese, Rubens, Poussin, Gainsborough, Monet ou Degas.

En dehors de la fac, il y a de nombreux musées dont les thèmes sont assez variés : histoire du rail ou des transports motorisés ou musée du chocolat, avec le Cadbury World à Bournville, ou se trouve le siège du groupe, à 500 mètres (yards, sorry) de la fac (les odeurs de chocolat vous aideront à trouver…).

En ville, quelques musées, sur Victoria Square, City Art Gallery (importante collection de tableaux) ou Ikon Gallery (art moderne).

Il y a plusieurs théâtres dans le centre comme le ‘Birmingham Hippodrome Theatre’ sur Hurst Street présente une grande variété de spectacles, et il accueille le Birmingham Royal Ballet (soi-disant très bon...). Il y a aussi ‘Alexandra Theatre’ (à Station Street, plus pour les comédies), Birmingham Repertory Theatre (Centenary Square, Broad Street, plus avec des pièces d’auteurs récents) ou Crescent Theatre (Brindleyplace, Broad Street), une des plus vieilles troupes de la ville.

(4) Sorties

-Les restaurants

Il y en a pas mal sur Selly Oak, mais tous indiens (Penjab, Balti et Tandoori, enfin, indiens en somme). Assez abordables (moins de 15 euros souvent), je n’ai pas trouvé d’énormes différences entre eux et ils sont ous « bien mais pas top » (jugement 100% subjectif). Pour plus de variété, il faut bouger dans le centre. Vous trouverez à peu près tout pour un prix quand même supérieur à ce qu’on trouve en France, du moins à Bordeaux, sans être forcement meilleur.

-Le pub

Le « pub » est sans doute le phénomène social qui caractérise l’Angleterre à lui seul. Le mot est issu de « public house », ce qui veut dire ce qu’il veut dire. C’est le lieu où l’on se retrouve après une journée de travail pour se rencontrer, parler, rigoler. C’est l’un de ces endroits où toutes les classes sociales se côtoient (comme le « tube » à Londres), ce qui avec un œil français apparaît comme exceptionnel ou au moins inhabituel. C’est moins le cas à Selly Oak vu qu’il y a surtout des étudiants mais il y règne néanmoins une certaine convivialité. Il est assez surprenant de voir comment il s’agit réellement du lieu social par excellence. Je ne crois pas pouvoir donner d’équivalent français (car c’est vraiment une autre ambiance que le PMU du coin, je vous assure). En plus, il n’y a pratiquement jamais de bagarres ou de mauvais esprit.

Selly Oak n’en manque pas : le Goose (notre « local » comme disent les anglais), le Gunbarrels, le Bristol Pear, TC’s ou Florence and Firkin sont autant d’alternatives avec chacune son ambiance. La bière est entre £1.1 et £2 la pinte (1/2 litre). Par contre, la fermeture est à 11 heures, eh oui, et à 10 heures le dimanche. La législation, qui date de l’époque de la première guerre, où l’on voulait que les ouvriers soient sobres à l’usine le matin, a évolué dans le sens où ils peuvent rester ouverts plus tard, mais sans pouvoir servir d’alcool…ce qui revient finalement au même.

-après le pub

Donc après 11 heures, le choix est important…soit vous rentrez, soit vous continuez. Si vous rentrez, tant mieux. Si vous sortez, vous avez de fortes chances de vous retrouver soit au guild, soit chez quelqu’un (il y a toujours des off-licence ouverts relativement tard le soir pour acheter le nécessaire), soit dans le centre. Dans ce dernier cas, il vous faut savoir :

- qu’il n’y a pas de bus pour revenir sur Selly Oak après minuit

- que le centre doit être à environ 5 kilomètres du centre puisqu’il faut une heure à pied

- que donc vous voilà condamné à prendre le taxi (sauf cas particulier). Le retour est entre 4 et 8 livres, selon le compagnie, sachant que les gros taxis noirs (TOA) sont les plus chers. Les mini-cab sont relativement meilleur marché et les « council quelque chose » ( ???) taxis ne sont pas trop chers…

Les bars ou boîtes ou bars-boîte ferment entre 2 et 4 heures et sont souvent payants. Il y a des bars « branchés » très sympas, comme ‘Circo bar’ (Hollow Queensway Circus), Soba® au Arcadian Centre près du quartier asiatique, le Medecine bar-Custard Factory vers la gare routière qui fait des soirées parfois, tout plein sur Broad street (Walkabout, par exemple).  Sinon, si vous voulez finir plus tard ou plus fatigué(e), Birmingham regorge de boîtes (« clubs ») qui sont, il faut bien l’admettre, autre chose que celles de Bordeaux : c’est un peu la taille au dessus, surtout pour les amateurs de musiques électroniques…le prix aussi soyons clairs (entre 5 et 15 livres) mais en toute franchise, c’est assez impressionnant de voir par exemple 2000 personnes dans une même salle au Q-clubet, en plus, les conso ne sont pas trop cher…Chaque boite héberge une ou plusieurs soirées, à périodicité variable : en vrac, Atomic jam au Q-club, Godskitchen au Code, Miss Moneypenny au Bonds, en général avec des excellents DJs. Il y a aussi des soirées étudiantes bien sympas à Snobs ou Bobby Brown’s (52 Gas Street, très populaires auprès des étudiants english).

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Pour des infos sur les soirées, les boîtes, etc. (mais en dehors de la fac) , vous pouvez aller à « Old skool daze », sur Bristol road (en face du Aldi) , petite boutique fort sympatique.

-musique

Niveau musiques, il y a quelques bonnes salles de concert, comme Ronny Scott’s (Broad street) pour le jazz ou le Symphony hall (dans l’enceinte de L’ICC, sur Broad street) pour la musique classique (l’orchestre et la salle sont d’ailleurs très réputés), le MAC (Midlands Arts Centre, Cannon Hill Park).

(5) clubs and societies

Situés à la fac, ils regroupent un grand nombre d’activités et vous trouverez certainement de quoi vous occuper, en fonction de vos centres d’intérêts. Le club photo, par exemple, dispose d’une chambre noire avec les produits et tous les équipements nécessaires. Il suffit de la réserver et d’acheter du papier, vendu sur place, le tout pour une cotisation annuelle de £15. Il existe un grand nombre d’autres ‘societies’, comme ‘hikking’, qui organise des randonnées en Ecosse, Irlande ou Angleterre. C’est un très bon moyen de rencontrer de personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt que vous avec un minimum de contraintes (à condition encore une fois de s’y prendre assez tôt –fresher’s week-).

(6) Les voyages

Contrairement à ce que vous pourriez penser, en tout cas c’est ce que j’imaginais moi même, la Grande-Bretagne regorge d’endroits magnifiques à visiter. Si vous ne voulez pas partir en groupe organisé (cf.hikking, voyages organisés par la fac, etc.), vous pouvez y aller tout seul ou en petit groupe. Nous avons beaucoup aimé : l’Irlande, l’Ecosse, Londres, Liverpool, Cambridge, la Cornouaille, Bath, Oxford…Bien sûr, rien de limitatif, je suis encore bouleversé quand je pense à tous les endroits où je n’ai pas été !..

Petite remarque : la location d’une voiture peut s’avérer relativement bon marché et très pratique pour, par exemple, un tour d’Irlande ou d’Ecosse…à condition de s’habituer à conduire à gauche rapidement (question de survie). A titre indicatif, une location de 15 jours à 4 personnes nous a coûté dans les 10 euros par jour et par personne. Et c’est encore moins cher si vous dormez dedans :) 

13 septembre 2008

3- Les études

1)La fac (« the uni »)

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La fac est à mes yeux le plus joli bâtiment de la ville (sic). Il faut dire qu’elle est autrement plus agréable que Bordeaux IV : les briques rouges, le « clock tower »,
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les pelouses et les jonquilles en avril lui donnent un air très british et on n’aurait presque envie d’y flâner s’il ne pleuvait pas tout le temps !..Je plaisante bien sûr, tout le monde sait qu’en Angleterre, tout comme en Bretagne, il fait toujours beau ! Je vous souhaite d’avoir d’aussi belles journées que nous en avril-mai, pour pouvoir admirer les anglais attraper d’énormes coups de soleil  et vous allonger sur les pelouses de la fac pour (faire semblant de) réviser. Pour une visite guidée et des photos (avec du soleil !): http://business.bham.ac.uk/business/page1126.htm

La fac est assez grande car toutes les disciplines sont rassemblées sur le campus, même si chacune a son « QG »…Vous vous y retrouverez vite ; Aston Webb building, le bâtiment administratif, a une salle informatique ouverte 24 h/24, pratique pour les rapports à rendre le lendemain (quoi que tout le monde étant dans le même état d’avancement, vous trouverez sûrement à qui causer à 3 h du mat’ ces soirs là…) ou l’envie de « chater » avec le pays après le pub ou le travail ; le bâtiment rond, Ashley building, abrite les départements de Commerce, Economics et Accounting and finance. C’est donc là que vous pourrez trouver la majorité de vos professeurs, les emplois du temps et liste de cours, les secrétariats et casiers (« pigeon holes »). A côté, c’est Strathcona building et vous pourrez utiliser la salle info (réservée à ces départements) ; enfin, le gros bâtiment en béton, tout laid, est « Muirhead tower », 12 étages (bon pour les fesses quand les ascenseurs sont bloqués…) où vous pourrez visionner et emprunter gratuitement des cassettes vidéo en anglais ou en français sous-titré en anglais, et qui dispose également de quelques ordinateurs (12ème étage).

The guild of students (i.e.Student’s Union) est sans doute l'autre intérêt majeur du campus ! Le BUGS (Birmingham university guild of student) est le centre social de l’université où se retrouvent les étudiants pour boire un verre (de bière of course), manger, faire leur courses, etc. comme une maison des étudiants, en quelques sortes.

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Il est d’ailleurs géré par les étudiants eux-même et abrite 200 clubs et associations (« clubs and societies »). Par ailleurs, on y trouve une supérette, une papeterie, un box-office, des cafés, des bars (Berlin’s au sous-sol, Beorma et Café Connections au premier avec des super sofas et Joe’s au rez-de-chaussée qui abritent chacun des soirées étudiants), billards, salles de jeux, un centre de petites annonces pour des jobs (où il suffit de s’inscrire pour avoir accès à toutes les offres, très très utile si vous voulez travailler pour gagner un peu d’argent). De nombreuses soirées y sont organisées le soir (place à acheter au Box-Office au GUILD), mais tout est une question de goût (personnellement, je trouve que l’ambiance est très proche de celle des bars de la Victoire). C’est un excellent endroit pour se retrouver, casser la croûte ou passer du temps avec vos amis (pour une jolie présentation, voir : http://www.guild.bham.ac.uk/bugs/tour.asp). 

(2)les cours

Le tuteur qui prend en charge les étudiants de Bordeaux IV est actuellement Andrew Lymer, professeur à Birmingham, qui s’assure que l’année d’étude se déroule bien et qui vous aide en cas de besoin ou de demande de conseil (académique ou autre). C’est avec lui qu’il vous faudra choisir les cours auquel vous voulez assister.

Le choix des cours : même si on vous a demandé de choisir à Bordeaux et que vous avez rempli les feuilles qui vont bien, il vous faudra recommencer à Birmingham et vous pourrez donc changer. Vous pourrez théoriquement choisir n’importe quel cours dans n’importe quel département : social sciences, commerce, accounting and finance, law, physics…Accounting and finance constituera probablement la source de la majorité de vos cours car, même si ce sont pour la plupart des sujets connus, les étudier et composer des essays ou autres en langue anglaise ne manque pas d’intérêt ; par ailleurs, les cours de 3ème et 2ème année apportent parfois une vision nouvelle ou complémentaire et permettent d’approfondir des notions. Nous avions suivi des cours d’audit avec J.Craner, qui sont très intéressants. Vous pouvez en choisir d’autres comme « management accounting » ou « business accounting ». « Modern portfolio theory », « corporate financial management » ou « special topics on investment » sont des cours de finance, certes exigeants (encore que…), mais très pertinents et intéressants pour les financiers en herbe. « Taxation » pourra vous apporter des notions de fiscalité anglo-saxonne. De même pour les cours de « business law » ou « general principles of english law » en droit. Le principal est de se procurer la liste des cours de chaque département au moment de votre choix. Il sont disponibles sur le site web de la fac :

http://bss2.bham.ac.uk/business/page991.htm pour le département ‘accounting and finance’

http://bss2.bham.ac.uk/business/page1354.htm pour ‘commerce’

http://www.law.bham.ac.uk/prospectus/law_llb.htm pour les cours de droit.

Notez que chaque département possède un site internet propre, rattaché à celui de la fac de Birmingham.

Après, question de goût et de motivation…il vous faudra un certain nombre de crédits (120 pour nous), à raison de 20 crédits par cours en moyenne, sachant que les cours de 1ère et 3ème année valent la même chose. La plupart des cours durent un semestre et, comparé à la 2ème année de MSTCF, c’est une cure de jouvence (15 heures par semaine, quoi…en tout bien sûr). Essayez toutefois de gérer la répartition entre les deux semestres.

Les exams se déroulent en mai et la moyenne est de 40%. Vous pourrez avoir un relevé de notes mais pas de diplôme, ce qui n’est pas très motivant au demeurant, sinon pour la fierté et la satisfaction personnelle…enfin, de toutes façons, les épreuves ne sont pas très difficiles car le programme recoupe souvent des notions étudiées en MSTCF.

Le Munrow sport centre : c’est l’endroit où vous pourrez vous défouler en faisant du squash, gym (salle de muscu) ou natation, etc. C’est également là que sont gérées les équipes de la fac (qui font parti du BUSA :british universities sports association), les inscriptions, etc. Le fait que ce centre soit la propriété de la fac ne signifie pas que ce soit moins cher. C’est le paradoxe anglais. Vous trouverez peut-être, en cherchant, des endroits moins cher pour faire du sport. C’est une tendance générale : les secteurs public et privé sont en concurrence et il n’y a pratiquement pas de différence entre les deux. A côté du Munrow centre, il y a une piste d’athlétisme, que vous pouvez utiliser.

Enfin, il existe de nombreuses sensibilités religieuses à Birmingham et le campus dispose de locaux destinés aux offices religieux (St Francis Hall) et de nombreuses associations étudiantes au Guild (pratiquement une pour chaque religion, même l’Eglise méthodiste…). Sinon, de nombreuses églises se trouvent à Selly Oak ou Edgbaston ainsi que des mosquées.

13 septembre 2008

2- Arrivée à Birmingham

Comme vous aurez beaucoup d’affaires à transporter, il va vous falloir gérer le départ vers l’Angleterre. Le trajet en voiture est très long mais c’est certainement le plus pratique. Sinon, il faudra que vous portiez tous vos bagages. Essayez de vous limiter, sinon, vous allez souffrir ; je n’ai pas trouvé la panacée pour ce déménagement en termes logistiques…c’était donc un peu « à l’arrache »…

(1)The induction course - contenu, utilité et prix

L’université de Birmingham propose des présentations pour les étudiants étrangers, dont étudiants Erasmus, qui coûte dans les £120 (en 2000). Malgré le coût, qui est prohibitif pour le moins, cette « induction course » est extrêmement utile (bien que pas indispensable). L’université de Birmingham doit vous envoyer des papiers avant votre arrivée et vous devez retourner une fiche d’inscription si vous êtes intéressé.

L’induction course se déroule sur 3 jours, dans les ‘halls of residence’ de la fac sur le campus, où vous êtes logés et « nourris » (attention : premier contact avec la nourriture anglaise !) et vous permet de profiter de l’aide d’étudiants étrangers, recrutés par la fac, qui ont déjà effectué une partie de leur cursus (de 3 ans) à Birmingham et qui ont déjà été dans votre situation. Ainsi, on vous expliquera comment se déroule l’année universitaire (organisation de la fac, salles info, différents bâtiments, etc.), comment et où ouvrir un compte bancaire, où s’adresser pour trouver un logement, quelle est la procédure avec le propriétaire, les éléments à vérifier, comme le gas-safety-certificate, etc. D’autres activités sont proposées, comme des soirées ou sorties en centre ville, qui vous aideront, en un temps limité, à vous acclimater rapidement à votre nouvel environnement.

Le principal intérêt de cette introduction, outre la familiarisation avec la vie anglaise et l’installation dans une maison, tient aussi à la possibilité de rencontrer pléthore d’autres étudiants, tout aussi perdus que vous, ce qui contribue à créer une ambiance conviviale et bon-enfant et à créer des liens très facilement d’emblée.

Cela dit, il est tout à fait possible de pas assister à l’induction course si l’on n’a pas envie de laisser 1200 balles, 180 €, dès les 3 premiers jours !..Il vous faudra alors rester à l’hôtel le temps de trouver une maison (et eventuellement des collocataires) et vous inscrire à la fac, ouvrir un compte bancaire, etc. Ci après quelques conseils à propos du logement, lors de votre arrivée chez les britons.

(2)Le logement

Si vous ne participez pas à l’induction course, vous devrez rester à l’hôtel le temps de trouver un logement. Housing services peut vous fournir des listes d’hôtels ou de Bed&Breakfast. Vous trouverez leur e-mail sur le site de la fac de Birmingham : http://www.bham.ac.uk. Que vous y assistiez ou pas, voici quelques idées et infos.

En Angleterre, la plupart des étudiants préfèrent habiter dans des « private accomodations », c’est à dire des logements privés (qui sont d’ailleurs moins chers que les logements à l’université, appelés « halls of residence »). Beaucoup de ces maisons se trouvent autour de la fac. Le trajet moyen est entre 5 et 20-25 minutes (durée qui diminue durant l’année, entraînement oblige) si vous allez à pied. Un vélo semble un bon investissement pour l’année entière, si l’on est pas trop feignant…et qu’on ne craint pas trop la pluie et/ou le froid (eh, oui !..). Il est cependant aussi possible de prendre un appart dans le centre ville, mais vous serez assez loin de la fac. De 3 à 6 étudiants partagent en général ces habitations, en co-location. Les étudiants anglais viennent de toute l’Angleterre et habitent, la première année, dans les halls of residence (où se déroule l’induction course) ; une fois qu’ils connaissent du monde, ils partagent, pour les 2e et 3e années (et plus s’ils font un « master’s degree » ou un « PhD » –doctorat-), une maison avec les connaissances qu’ils ont pu faire. La collocation est donc largement répandue. L’induction course vous permettra de rencontrer des colocataires potentiels, originaires du monde entier. Cela dit, il est assez difficile en 3 jours de rencontrer des colocs avec qui l’on sera sûr de bien s’entendre toute l’année…et les apparences sont parfois trompeuses :) Enfin, pas de quoi paniquer, les gens qui sont là sont assez ouverts d’esprit pour le plupart. L’expérience est assez positive le plus souvent.

Vous aurez quelques jours pour trouver un logement (deux si vous faites l’induction course) donc il vous faudra réfléchir et agir assez vite…Le mieux consiste sûrement à acheter un plan de la ville (il existe des bouquins de poche en vente dans les librairies et supermarchés pour 5 euros, A to Z, super pratiques…)

image001, regarder sur les listings à votre disposition dans les halls of residence (où se déroule l’induction course) ou à Housing Services (batiment « staff building » à la fac) – ce sont les mêmes listes-. Ce dernier est le service en charge des logements gérés par l’université (et pas seulement ceux possédés par l’université) et ils sont une aide précieuse. Puis, vous trouvez les maisons les plus proches de la fac, les visitez et hop, vous pouvez emménager. Notez que si le trajet n’est pas gênant les premiers temps, à la longue, ce n’est plus la même histoire ! Donc, bien faire attention à la localisation et aussi bien sûr à la qualité du logement.

Que vous assistiez ou pas à l’induction course, vous pourrez toujours vous adresser à des agences immobilières, « real estate agencies » (sur Bristol road pour la plupart). Vous serez alors indépendant de la fac et housing services, donc attention car vous retrouverez les caractéristiques désagréables des agences immobilières (coût, lenteurs administratives et relations parfois difficiles avec les propriétaires, par exemple). Ici aussi, faites bien attention lors de la visite, mettez tout au clair sur le loyer, les charges, l’entretien et l’état des installations. Notez que les maisons gérées par Housing services vous permettrons d’éviter la plupart de ces désagréments car leur personnel est très compétent et  leur gestion est excellente. 

Les logements varient quant aux équipements disponibles (couverts, vaisselle, électro-ménager, draps, etc.) mais en règle générale, ils sont assez peu équipés (un aspirateur, une serpillière et basta !). Vous aurez donc à acheter le nécessaire sur place ou vous l’amener, si vous êtes courageux(se).

(3)Autres : gaz, électricité, téléphone, TV license, compte bancaire

Les charges vous reviendront à 10 ou 20% du loyer (à la louche). Le reste dépendra de votre propension à appeler votre famille, copin(e) et amis à l’étranger (et à vous doucher:-)

L’autre problème se pose si vous avez une télé : la redevance…Elle est obligatoire et coûte dans les 150 à 200 euros ; bien sûr, c’est comme les feux rouges, le tout est de ne pas être pris (comme dirait l’autre…). Personnellement, on a fait sans…et personne n’est venu houspiller ; j’en connais d’autres qui n’ont pas eu cette chance. Dans ce cas, mieux vaut être bon comédien pour expliquer que vous ne saviez pas, que personne ne vous a prévenu, etc. (avec un peu de chance, vous ne paierez pas de pénalités). D’ailleurs, si vous êtes un peu fauché, cette technique universelle fait ses preuves : bus, etc. (à condition de ne pas abuser). Mais attention car les anglais, tout libéraux qu’ils sont, sont très respectueux des règles sociales et s’ils s’arrêtent aux passages piétons, ils supportent également assez mal les entraves aux règlements, quel qu’ils soient (à titre d’exemple, à Londres, fumer dans le bus peut vous coûter 1000£…dissuasif…).

Pour le compte en banque, le mieux consiste probablement à en ouvrir un dans une banque anglaise. La Natwest ou la Barclays sont présentes sur le campus, ce qui est assez pratique…En plus vous aurez droit à 50 euros de cadeau, c’est toujours ça de pris (à la Natwest du moins ; vive le marketing !). Pour les virements (« transfers » in english), plusieurs solutions : soit vous transférez de banque à banque (France-Angleterre), utile s’il s’agit de montants importants (voir les commissions de votre banque en France ; dans les 10 euros), soit vous retirez carrément au DAB, style £200 ou 300, et apportez les billets au guichet à côté (3 euros et quelques de commission + 1 ou 2% du montant). En plus, c’est assez amusant d’arriver avec 2000 balles en main dans l’agence (« i’d like to pay in on my account, please »:-). A vous de calculer et d’arbitrer. Cela dit vous n’êtes pas obligés d’ouvrir un compte en Angleterre et vous pouvez régler et retirer avec votre VISA, mais vu la commission fixe par retrait, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.

          Fresher’s week (ou Fresher’s fair) : on vous préviendra sûrement  de sa tenue si vous arrivez avec quelques jours d’avance sur la rentrée. Cette semaine vise à présenter les activités extra-universitaires (sports, clubs et activités, etc.) aux nouveaux étudiants (les « freshers »). Profitez en si vous voulez participer à certaines activités, pour vous renseigner sur celles qui sont proposées et surtout ne tardez pas trop. En effet, pour le sport par exemple, c’est à ce moment que se font les sélections pour les équipes (football, hockey sur gazon, tennis, etc.), les inscriptions pour les clubs ( photo, trekking, etc.) et les présentations diverses (guild, etc.). En résumé, c’est une très bonne occasion de se familiariser avec les lieux et les activités et d’avoir l’opportunité de s’insérer facilement dans un groupe.

13 septembre 2008

1- Avant le départ

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INTRODUCTION

Quand on abordait le sujet « Erasmus » dans une discussion, on me disait souvent, et peut être est-ce également votre cas, « ah, ouais, vas-y, c'est clair!..y'a pas à hésiter ».

Au début, j'ai longtemps hésité...prendre la décision d'aller passer une année en tant qu'étudiant Erasmus à Birmingham implique, il est vrai, énormément de réflexion puis un engagement définitif et une année universitaire dans un environnement nouveau, bref, une décision relativement importante. De plus, lors de la deuxième année de MSTCF, le travail, la pression, etc. n'incitent pas vraiment à la « réflexion extra-comptable ». En plus, les informations font quelque peu défaut et l'on n'a aucune idée de ce que peut être un séjour Erasmus, tant en termes financiers qu'académiques, sans parler de tout le reste...

Finalement, je me suis décidé à partir avec deux amis-collègues MSTCF de la promo 1999-2000.

Le but de cet exposé est de présenter une expérience personnelle, enrichie de conseils et avis, forcement subjectifs et particuliers, mais qui pourront, malgré tout, être utiles à tout étudiant se posant le même genre de questions que moi à l'époque. Tout ne sera donc pas intéressant pour vous, allez donc aux parties qui vous concernent selon que vous êtes en France à vous renseigner ou en Angleterre à chercher un conseil. J'espère qu'en tout cas cela aidera à pallier le manque d'information et encouragera les étudiants à vivre cette expérience formidable, en essayant de donner une idée de ce qu'est un séjour Erasmus. Bien sûr il n'est pas exhaustif et il a vocation à être complété, corrigé et/ou mis à jour par les promotions suivantes afin de le rendre plus exhaustif, utile et intéressant. Merci pour vos remarques etc.

AVANT LE DEPART, DONC...

Il vous appartient de vous renseigner assez tôt (avant janvier-février) auprès du bureau Erasmus à Bordeaux IV, notamment en ce qui concerne les inscriptions et les réunions. Celles-ci concernent principalement le coté administratif, les bourses et le planning des documents à remplir et retourner, etc. Nous étions inscrits en sciences éco à Bordeaux IV (pour la sécurité sociale notamment -c’est purement administratif-) mais vous ne pouvez pas valider la maitrise de sciences éco, aux dernières nouvelles.

Il faut savoir que, contrairement à ce que je pensais, partir tout seul, sans connaître personne peut se révéler une expérience tout aussi plaisante et enrichissante (au dire de personnes qui ont vécu cela), quoi que moins sécurisante a priori, il est vrai…N’ayez pas peur en tout cas si personne ne veut ou peut vous accompagner, vous serez sûrement amenés à rencontrer sur place des étudiants de Bordeaux IV ou d’autres « froggies » ; dans un premier temps, ça rassure d’avoir quelque repère de la sorte…Néanmoins, vous serez de cette manière amené à rencontrer encore plus de monde, ce qui est loin d’être une mauvaise chose en soi…

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A year at the University of Birmingham
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